jeudi 18 septembre 2008

Statistique de la commune en 1929

Nombre des propriétés agricoles: 204
Répartition des exploitations agricoles par catégories
de 0 à 1 hectare: 2
de 1 à 5 hectares: 53
de 5 à 10 hectares: 54
de 10 à 20 hectares: 38
de 20 à 50 hectares: 6
de 50 hectares et au dessus: 0
Mode d'exploitation
par le propriétaire:
1) cultivant avec l'aide de sa famille: 90
2) cultivant habituellement avec l'aide d'autrui: 8
3) par contre-maîtres ou régisseurs: 0
par fermier:
1) avec l'aide de sa famille: 51
2) avec l'aide d'autrui: 2
3) avec contre-maître ou régisseur: 0
par métayer:
1) avec l'aide de sa famille: 2
2)avec l'aide d'autrui: 0
Main d'œuvre
Familiale
1) de sexe masculin: 27
2) de sexe féminin: 171
Ouvriers salariés français
1) Masculin:10
2) Féminin: 2
Ouvriers salariés étrangers
1) masculin: 1
2) féminin: 0
Artisans ruraux
Patrons: 22
Ouvriers: 47
Syndicats
1) de défense professionnelle pratiquant l'achat en commun: 0
2) de lutte contre les ennemis des cultures: 1
3) de battage: 0
Coopératives
1) de laiterie: 1
2) de distillerie:1
3) de boulangerie:1
Caisse de Crédit Agricole: 0
Assurances Mutuelles:
1) incendie: 1
2) bétails: 2
3) accidents: 1
4) grêle: 0
Comices Agricoles: 0
Minoteries et Moulins: 0
Caséineries: 1
Scieries mécaniques: 2
Tuileries-briqueteries: 0
Poteries: 0
"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Superficie cultivée
1) en terres labourables: 139
2) en prairies naturelles: 1108
3) en vignes: 5
4) en jardins potagers et maraichers: 14
5) en vergers, cultures arborescentes, pépinières etc: 0
6) en bois et forêts: 0
Superficie non cultivée
1) friches:0
2) Landes et bruyères: 0
3) Terrains marécageux tourbières: 0
4) terrains rocheux: 0
5) territoire non agricole (propriétés bâties (cours, routes, caneaux, cours d'eau etc): 151
Superficie totale de la commune: 1417
Nombre des:
1) arbres fruitiers divers: 4690
2) peupliers: 40 000
3) chênes, ormes, frênes etc: 70 000
Production en bois d'œuvre (peupliers): 3000
Nombre des animaux
1) espèce chevaline: 157
2) mules et mulets: 2
3) espèce asine: 3
4) espèce bovine: 980
5) espèce ovine: 94
6) espèce porcine: 394
7) espèce caprine: 157
Nombre des vaches laitières: 639
Production en lait par an et par vache (moyenne), y compris l'allaitement des veaux:2100
Nombre des chèvres laitières: 142
Production en lait par an et par chèvre (moyenne), y compris l'allaitement des chevreaux:300
Animaux de basse cour
1) poules et coqs: 4500
2) canards: 224
3) oies, dindons, pintades, pigeons etc: 174
4)lapins: 1613
Quantité d'œufs produits dans l'année: 225 000



lundi 1 septembre 2008

Historique de la commune du Vanneau-Irleau

Mes sources viennent des archives communales, départementales et de l’évêché de Poitiers. Je reprends aussi le travail de M. Joseph LAMIAUD

Etymologie

Extrait d'un courrier, intitulé "Histoire religieuse de la paroisse du Vanneau depuis la révolution jusqu'à la fin du XIXe siècle" , signé: Félix TOQUEREAU, curé du Vanneau, daté du 16 avril 1902.

"Que dire maintenant du Vanneau qui se trouve entre ces 2 paroisses ? (Arçais et Sansais), L'eau qui maintenant venant de la Sèvre couvre parfois nos marais n'y séjourne que peu de temps, parce que par des courants que l'on nomme "conche, bief ou rigole" elle s'écoule facilement à la mer; mais ces divers courants n'ont été faits que dans la première partie du XIXe siècle et auparavant cette eau ne pouvant s'écouler, formant comme un grand lac agité en tout sens par le vent; de là le nom du Vanneau "vana aqua" eau vaine et vague, vaine parce qu'elle empêchait toute culture, vague parce que l'herbe qui paraissait au dessus appartenait au premier occupant et j' ai connu moi même des vieillards qui avec des bateaux en avaient ainsi récolté.......... D'un coté du Vanneau se trouve Arçais qui est au bord de l'eau, dans ce bourg se trouvait autrefois un château fort, une citadelle de la Arçais (arsa in aquis); de l'autre coté c' est sansais, qui se trouve sur une hauteur, éloigné de près de 4 kilomètres du Marais. placé sur une hauteur, il n'a aucune source et ne possède absolument que l'eau dégout qui tombe du ciel de là son étymologie "sine aquis" Sansais, bourg sans eau.

Ces étymologie me paraissent d'autant plus naturelles que cet amas d'eau a du jouer certainement un grand rôle aux yeux des populations riveraines.


Un peu d’histoire générale

La commune du Vanneau-Irleau s'étend sur 1400 hectares, dont 700 de marais.

En 1881 la commune comptait 1083 habitants date qui correspond à beaucoup de travaux dans le marais.
921 en 1921, 758 en 1975, 790 en 1982
et aujourd'hui (2008) elle compte 933 habitants.

II y a 2 usines de contreplaqués et une de tabletterie pyrogravure qui emploient au total 260 personnes, la présence du peuplier n'est pas étrangère à ces industries.
Il y a eu beaucoup de commerce mais toujours plus à Irleau qu'au Vanneau (proximité de La Sèvre)1 laiterie,1 fromagerie, 3 boulangeries, huilerie et bien d'autres. il n'y a plus qu'une boulangerie, 1 bar tabac restaurant et quelques artisans.

En 1804, 5 moulins à vent tounaient sur la commune, celui du Vanneau fut démoli lors d'une tempête en 1887, il y en à eu 2 à la paloube,1 à Ste Sabine, 1 autre dont l'emplacement est complètement disparu (en 1610 le moulin a vent qui dépendait du seigneur était à Ouzille

La particularité de la commune c'est qu'à l'origine c'était 2 iles, le golfe des Pictons s'étant progressivement comblé par le dépôt d'alluvion de la mer et des 4 rivières La Sèvre Niortaise, la Vendée, l’Autize et le Lay

Au moment de la conquête des Gaules les romains débarquèrent sur les terres d'Irleau, Deux de leur chefs reçurent en récompenses l'un les terres d'Irleau et Ste Sabine et l'autre celle du Vanneau

Irleau faisait partie de la barronerie de Mauzé et du comté de Benon, d'où Isle Réau, ile du roi de Benon
diocèse de Maillezais puis de la Rochelle (1648)

Le Vanneau faisait parti du duché de Frontenay R.R., diocèse de Saintes

Ce n'est que par la loi de mai 1790 et surtout à partir du jugement de 1793 qu'Irleau fut incorporé à part entière au Vanneau, Longtemps il y a eu les terres du Vanneau et celles d'Irleau. Il a fallu attendre la délibération de mars 1 837 pour que le conseil municipal reconnaisse que les marais communs appartiennent à la commune sans distinction de section de commune

Un château se trouvait sur l’ile à Irleau tout porte à croire qu'il date du 10e siècle, il y en avait un sur le Vanneau mais pour l'instant il n'y a rien pour le confirmer.

Une chapelle a été construite sur la hauteur portant le nom de Ste Sabine, on y vient de loin en pèlerinage, elle a été construite par le comte de Béchillon à son retour des croisades pendant les guerres de religions et détruite au 15e siècle.
le Vanneau avait un cimetière mais plus d'église, les gens allaient à la messe en bateau à Coulon. En
1636 deux demoiselles De Lignier, filles du seigneur du Vanneau qui faillirent périr noyées ,firent construire une chapelle, le St patron fut St Eutrope évêque de Saintes, après plusieurs agrandissement elle menaçait ruine, la nouvelle église fut édifiée entre 1877 et 1880, elle fut consacrée en 1881
Sur la façade il y à le père louis Marie Grignon de Montford (il avait le titre de missionnaire apostolique donné par le pape Clément XI lorsqu'il l'avait reçu en 1706) en reconnaissance pour être venu prêcher une mission en 1714

Quelques dates

En 1819 , la duchesse d'Angoulème "Madame Royale", fille de louis XIV, répondant à la demande du curé de la paroisse lui fit parvenir 500 francs afin qu'il puisse se procurer un logement, le sien ayant été vendu pendant la révolution.

Agrandissement du port du Vanneau 1875-76, il y avait déjà des projets en 1759

Agrandissement du port d'Irleau "dit port à Priou" en 1855

En 1825 un incendie d'une extrême violence détruisit plusieurs maisons dans le bourg
Le bureau de poste fut inauguré en 1901
Le monument aux morts 1921
La salle post scolaire 1931-1934, elle fut construite à la place de l’ancienne église qui avait été reconvertie en halles ou se trouvait les marchés
Passerelle de la chaume 1888-1892
Pont d'Irleau 1913-1932
Pont de la scierie : 1958 (tablier en béton remplace tablier métallique)

Le presbytère fut acheté par la commune en 1824,reconstruction vers 1862(comme la mairie) il
fut vendu en 1952.
Achat du terrain de l'Aumée pour l'église 1876

Les écoles : (voir le blog, métiers du Vanneau)
C'est Germain de Chatteigner de la chateigneray évêque de Saintes qui autorisa Barthélémy TARDY à ouvrir la 1 ère école en 1778 à condition qu'il n'y soit accepté aucune
fille .

Jusqu'en 1862 il n'y en a qu'une école

Ecole des garçons au Vanneau et des filles a Irleau, elles date de 1862 (c'est un maçon de Prin

Jean DENIS qui les a faites avec la mairie)

Ecole des filles du Vanneau et l'école de garçons à Irleau date de 1887

(maçon d'Usseau et de Fressines)

La plupart des marais communaux se sont vendu les 1 et 2/10/1873 pour financer l'église mais depuis le début du 19 e siècle il s'en est vendu pour construire les écoles, réparer l'église ect, ect...

Un grand procès eu lieu de 1864 à 1868 entre les héritiers Martin et la commune mais de nombreux autres procès eurent lieu entre les gens du Vanneau et ceux d'Irleau (1600-1700)certains sont originaux entre 1791 et 1793

Quelques Procés (2 parmi tant d'autres)

Le 25 avril 1791 Augustin GABILLEAU (1er maire de la commune) demeurant à Irlaud fait savoir qu’il a l’intention de former demande en justice contre Charles RAVARD et jean MOGUET, journalier, demeurant au bourg du Vanneau pour avoir chassé et emmené du marais commun du Vanneau appelé La Ruelle, cinq vaches, à lui appartenant et qu’il avait mis dans le dit marais, pour y pacager, ainsi qu’il en a le droit.

Charles RAVARD et Jean MOGUET reconnaissent qu’ils ont en effet chassé et emmené du dit marais les cinq vaches car le dit Augustin GABILLEAU n’avait pas le droit de faire pacager ses bestiaux dans le dit marais.

Charles RAVARD et Jean MOGUET ont répliqué que la pièce de marais dans laquelle ils ont pris les vaches n’est commun qu’avec les habitants du bourg du Vanneau et non avec ceux du village d’Irlaud

Ils sont condamnés à redonner les bêtes, ( ce qui est fait) et à une amende

______________________________

le 22 mai 1791 commence un autre procès

Pierre SABOUREAU, journalier, demeurant à Irlaud, paroisse du Vanneau est le demandeur, contre Jacques RAVARD fils, journalier, demeurant au dit lieu du Vanneau, à ce qu’il soit tenu de le réintégré dans la possession ou il est de tout temps et notamment d’en jouir, de couper de l’herbe dans le marais commun de la Ruelle, paroisse du Vanneau, qu’il soit fait défense au dit RAVARD de ne plus à l’avenir l’y troubler, qu’il soit condamné de lui remettre l’herbe, la pigouille, le dail et le taillant qu’il lui a ôté de force, jeudi 12 de ce mois.


Parmi les seigneurs ont peut noter:

Jean de Bechillon devint seigneur d'Irleau en épousant Jeanne de Sauvaire fille de Pierre de

Sauvaire (Jean est né en 1325, +1392.

Pierre de Bechillon devint seigneur du Vanneau en 1405, Jean de Vouhé lui légua la totalité de ses biens

Charles de Bechillon célibataire décéda en juillet 1783 le comte de Sénectere héritât. Il vendit en août 1783 les terres d'Irleau ,Ste Sabines, le Deffin et une partie des terres du Vanneau à Jean Paul Martin, il Garda une partie des terres du Vanneau (le logis et la métairie de la Grange)

Louis Delezay , seigneur du Vanneau , se marie en 1571
Louis de Liniers écuyer de St Pompain se marie au Vanneau avec Renée Martin en 1711
La famille Thibault D'Allerit -

Au 12 e siècle, le dessèchement posa problème, La charte de Louis VII donna droit au religieux de devenir propriétaire de toute les terres soustraite aux inondations C'est à cette époque que les religieux entreprirent les grands travaux, l/2 siècle après la guerre de 100 ans ,vers 1507 les marais sont en friches- Sans voie de communication- Ni par eau , ni par terre

En 1526 le roi demande la remise en état des marais-mais les guerres de religions vinrent tout ruiner vers 1566 suite à l'édit de Nantes Henry IV s'employa à restaurer le pays, En 1599 des ingénieurs Hollandais arrivèrent dans le marais Napoléon mis un coup de pouce.


L'EGLISE:

Les voûtes sont en pierres ce qui différencie le Vanneau de ses voisins, elle possède 3 cloches,
Dans les 2 chapelles latérales, 2 petits autels, 1 dédié à la Ste vierge (vitrail de St Dominique recevant
le chapelet) et l'autre à St Joseph (vitrail de la mort de St Joseph)
2 grands tableaux au dessus des portes de sacristie à G.Grignon de Montford, à D. St Hilaire
évêquede Poitiers ,

Elle peut contenir 700 places, son transept est vaste et développé, ses voûtes sont hautes son clocher mesure 35 m de haut, 2 sacristies

Lorsqu'elle débuta la commune a en projet :

1)construction du chemin de la ruelle, des essarts, du chemin et du pont de l'au dedans et de la butte de Ste Sabine

2) achat des pompes incendie et leurs remises

3) élargissement des fossés et du bief d'irleau

4)de la construction du port d'Irleau

Les principales ressources étaient l'agriculture et la pèche.

""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""

Ci Dessous, résumé de M. Joseph LAMIAUD dans les années 60/70

RESSOURCES

II y a quelques siècles les ressources étaient de deux sortes : l’agriculture et la pêche. Dans les registres paroissiaux (qu'on dirait aujourd'hui d'état civil) presque tous les habitants étaient définis sous deux rubriques :

1) LABOUREUR à " bras et à bœufs

Partie agricole comportant inéluctablement les travaux suivants : Culture, soins, récoltes,

2) PECHEURS

A la fin du siècle précèdent et au tout début du XXe siècle on trouve les artisans, Charpentiers, charrons, bateliers, tisserands, sabotiers, maréchaux-ferrants, un ou deux horlogers, ferblantiers, menuisiers.

Le commerce comprenait évidemment des épiciers, merciers, cabaretiers, marchands ambulants, boulangers.

Les industriels, peu nombreux, furent le fruit de l'évolution agricole. La production laitière fit naître une laiterie fromagerie "BOUMIER"

Les cultures déjà spécialisées : chanvre, localisée au Bas Caillolet, lin, aux Chambeaux de la Touche, demandaient ensuite une technique astrei­gnante : récolte, rouissage, peignage etc pour aboutir à la filasse, laquelle à son tour transformée en fil par le travail féminin (par le rouet) puis mis en écheveau allait finalement aboutir sur le "métier" du tisserand.

Combien de draps, de torchons, d'essuie-main encore utilisés de nos jours sont le fruit de tout ce travail ?

Il y avait au siècle dernier plusieurs ateliers de tisserands. Un existait encore au début de ce siècle (XXe siècle)Puis cette industrie s'est anéantie.

L'organisation du marais, il y a environ 100 ans amène le développement (en plus du bois de chauffage déjà existant depuis longtemps) ce qu’on pourrait appeler le bois industriel.

Le peuplier noir, et plus encore le Blanc du Poitou, dérivé du peuplier de Virginie amena une industrie en grande partie artisanale: sabotiers et quelques ateliers de sciage : scieries.

Depuis, deux ateliers dans la commune ayant évolué suivant les besoins de nos jours sont plus spécialement orientés dans la fabrication du "contre-•-plaqué", ce qui signifie en plus de la production locale un rajout très important de bois exotiques.

ACTIVITE DES HAB I TANTS

Jadis, nous l'avons déjà vu, l'activité avait deux pôles. Agriculture et Pêche
Puis naissance de petits ateliers d'artisans et conjugaison avec les embryons d’industrie, les petites exploitations agricoles, 3, 4, ou 5 vaches nécessitaient une présence importante du printemps à l'automne : cultures, foins, récoltes. Puis l'hiver le travail se réduisait à quelques heures dans l'entretien des animaux (matin et soir) : nourriture, traite, nettoyage .C'était alors la période ou le travail artisanal comblait cette inactivité sabots pour un grand nombre, travail en série. Ce travail pour tous était axé sur l'exploitation du bois d’abattage, transport par flottaison utilisation en vue du produit fini sans oublier pour autant les besoins et ressources en vue du chauffage. Aujourd'hui la pêche est un petit accessoire réminiscence du passé. Deux sortes d'activités dominent : travail usine et agricole.


IMPORTANCE DE LA PECHE


Pendant plusieurs siècles les habitants étaient cultivateurs ou
pêcheurs, généralement les deux à la fois.

Le marais inorganisé se prêtait volontiers à l'importance de la pêche. On péchait quasi tous les poissons d'eau douce : carpes, brochets, gardons, brèmes, tanches, goujons, etc., etc., .........et surtout les anguilles.

Des fermages dans les siècles passés comportaient une part importante d’anguilles. Les engins de pêche étaient des filets dénommés : tramaille, encreaux, etc..... pour les poissons, et bottes, bourgnons soit isolés ou adaptés à des barrages plus ou moins compliqués dénommés : boucheauds pour les anguilles. La pêche a été, a n'en pas dédaigné, une ressource locale importante.

TYPE D HABITATION
L'habitation comportait, le plus souvent, pour les humains, une pièce d'une certaine importance, servant à la fois de cuisine, séjour, 1 chambre à coucher avec cheminée, porte et petite fenêtre . Le sol était en terre battue. L'importance de la pièce permettait de se réunir entre voisins pour la veillée : travaux divers ou jeux pour les hommes, rouets pour les femmes . Une partie annexée servait ou d'atelier pour Les activités artisana­les : ou des tables, grandes pour les cultivateurs. L'éclairage était constitué anciennement de lampes à huile (produit habituellement récolté) puis plus récemment de lampes à pétrole.

TOURISME

L'absence depuis longtemps d'un hôtel et même d'un simple restaurant
est certainement responsable de l'inorganisation locale du tourisme

Le village d'IRLEAU, plus entreprenant semble t il a connu trois boulangeries, une boucherie charcuterie, un commerce de vin, divers épiceries cafés etc ... et surtout le siège de la laiterie coopérative. Sans oublier bien sur une usine de bois aussi bien à IRLEAU qu'au VANNEAU


EVOLUTION

La partie de l'activité axée sur l'agriculture semble diminuer assez nettement par disparition de nombreuses petites exploitations. Par contre l'importance des deux usines de bois, plus une industrie de ronds de serviette
compense largement cette diminution. Le nombre de plus en plus croissant
d'habitations le prouve abondamment.